lundi 28 mai 2007

Cannes and Asian films

Palme d'or


4 mois, 3 semaines et 2 jours de Cristian Mungiu (Roumanie)
Grand prix
Mogari no mori de Naomi Kawase (Japon)
Prix du 60e anniversaire
Paranoid Park de Gus Van Sant (Etats-Unis)
Prix du scénario
Auf der anderen Seite de Fatih Akin (Allemagne)
Prix d'interprétation féminine
Jeon Do-yeon dans Secret Sunshine de Lee Chang-dong (Corée du Sud)
Prix d'interprétation masculine
Konstantin Lavronenko dans Izgnanie d'Andreï Zviaguintsev (Russie)
Prix de la mise en scène
Julian Schnabel pour le Scaphandre et le Papillon (France)
Prix du jury
Persepolis de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud (France) et Stellet Licht de Carlos Reygadas (Mexique)
Caméra d'or
Les Méduses d'Etgar Keret (Israël)

Un certain
regard
California Dreamin' de Cristian Nemescu (Roumanie), lire page 4
Prix spécial du jury
Le Rêve de la nuit d'avant de Valeria Bruni-Tedeschi (France)
Prix coup de coeur
La Visite de la fanfare d'Eran Kolirin (Israël)
Prix de la critique internationale
4 mois, 3 semaines et 2 jours de Cristian Mungiu (Roumanie)

Secret sunshine

60e Festival de Cannes. Sélection officielle. Le sobre «Secret Sunshine» sonde les limites de l'être humain.
Lee Chang-dong en éclat de crise
Par Didier PERON
QUOTIDIEN : lundi 28 mai 2007
Secret Sunshine de Lee Chang-dong (Corée du Sud), avec Jeon Do-yeon, Song Khang-Ho... 2 h 22.
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Une jeune femme, Sin-ae, quitte Séoul avec son fils Jun, 7 ans, pour s'installer dans la petite ville de Myriang où était né son mari, mort dans un accident de voiture. Elle veut repartir à zéro, acheter un terrain, se faire construire une maison et donner des cours de piano pour gagner sa vie. Mais, à peine arrivée, son fils est enlevé puis finalement retrouvé mort, noyé dans un canal. Le coupable est vite retrouvé et mis en prison. Sin-ae, fauchée par cette nouvelle tragédie qui endeuille son existence déjà sombre, est sur le point de devenir folle de douleur quand elle découvre la religion et se met à fréquenter assidûment le temple de la ville.

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Stars au jasmin
Kusturica d'école
«California Dreamin'», Nemescu gagnant
De l'autre côté
La tentation monumentale
Palmarès officiel
Les Roumains reprennent la main


Mélodramatique. Le réalisateur sud-coréen Lee Chang-dong a d'abord été romancier avant de passer à la réalisation et de devenir, pendant un an, en 2003, le ministre de la Culture de son pays. C'est à la fois un intellectuel réputé et un cinéaste à succès. Peppermint Candy puis Oasis sont sortis en France, mais sans recueillir d'autres suffrages que ceux d'une critique elle-même relativement décontenancée par la fibre mélodramatique du cinéaste qui n'hésite pas à inventer des situations que d'aucun jugerait impossibles à filmer. Oasis, qui devait remporter plusieurs prix à la Mostra de Venise, racontait par exemple une histoire d'amour entre un jeune homme débile léger et une paraplégique. Réussir la séquence où l'un et l'autre avaient à même le sol leur première relation sexuelle est soit un exploit dans le registre de l'obscène soit la preuve d'une délicatesse de fond. Et peut-être les deux !
Lieu d'une crise. L'humain saisi dans ses états limites, physiques et psychologiques, le cinéma comme lieu d'une crise et non d'une catharsis, c'est à nouveau ainsi qu'on se prend en pleine figure Secret Sunshine . En fait de «rayon de soleil secret» ou de «lumière invisible», le récit interroge à travers la personnalité erratique de Sin-ae, déchirée par la double dépossession mortelle, d'abord de son mari puis de son fils, le statut de la créature en proie aux affres d'une existence dont elle cherche à comprendre le sens, les valeurs supérieures, par-delà ou en deça des épreuves et des obstacles. Y a-t-il un dieu qui regarde nos actes ? Pourquoi laisse-t-il assassiner un enfant innocent ? Pourquoi apporte-t-il la paix au criminel qui a rencontré la foi en prison ? Lee Chang-dong ne nous conduit pas vers une vérité ultime, et le temps qu'il prend, le sérieux qu'il met à regarder son personnage reprendre confiance au sein du groupe religieux ne rendent que plus intense le retour d'incrédulité qui pousse Sin-ae à bout et oblige ses proches à la faire interner. Le cinéaste, comme à son habitude, met toutes ses forces dans la vraisemblance des situations qu'il écrit et met en scène, et son style est le moins ramenard qu'on puisse imaginer. Cette sobriété était bienvenue, après un Festival dominé par des effets de signatures.
Rayonnante. Dans le rôle de Sin-ae, Jeon Do-yeon est tout simplement exceptionnelle. Elle est pendant deux heures vingt à l'écran, d'abord rayonnante puis hébétée, illuminée de Dieu puis ravagée par le sentiment du désespoir et de la déréliction.

Comments from the mouse: Oasis and Peppermint are two films I really loved, so I guess I'll love Secret Sunshine too...

dimanche 27 mai 2007

Japanese soft power in Korea: Japanese anime, dubbed in Korean





Students from Hanguk University, Broadcasting association, did a performance during the Daehangro Festival.
They dubbed live a few episodes from Japanese anime: Crayon Shin Chan and Kerokero.
Needless to say that Crayon Shin chan is very popular in Korea!

Manhwa bar in Seoul


A place where you can read in a cosy coach some manhwa. Pay per hour.
Where? In a street in Hyehwa, close to the cats' bar

Second hand Japanese mangas in Seoul


This ajoshi was selling second hand mangas translated in Japanese. There were series of Dragon Ball Z among others.
Where? In a street in Hyehwa, Seoul

vendredi 25 mai 2007

"Dans la bataille des images, l'Europe doit constituer un pôle fort face aux USA et à l'Asie"

HERVÉ CHABALIER, PDG DE L'AGENCE CAPA
"Dans la bataille des images, l'Europe doit constituer un pôle fort face aux USA et à l'Asie"
LE MONDE | 23.05.07 | 15h46 • Mis à jour le 23.05.07 | 15h46
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ous êtes à l'origine du premier Festival européen des quatre écrans, dédié aux images de cinéma, télévision, net et mobile et qui se tiendra du 27 au 29 septembre à Paris. Quelle philosophie préside au rapprochement de ces médias ?

La création de ce festival résulte du constat que l'image ne se consomme plus exclusivement par la télévision et ses grands rendez-vous, mais aussi sur




Internet et les téléphones portables. Le cinéma est également touché par cette révolution numérique.

Aujourd'hui, c'est le consommateur qui choisit et décide quand il veut, comme il veut, ou il veut. En complément des genres plus accessibles que sont le divertissement, l'animation, l'humour, il faut offrir au public des programmes où l'image est outil d'intelligence et de connaissance de notre temps.

En plus des projections et des trois compétitions (télé, Net, mobile), se tiendra l'université de l'image à la Bibliothèque nationale de France (BNF) où seront débattues toutes ces questions liées à ces nouveaux modes de diffusion : modèles économiques, production d'informations, problèmes juridiques, etc.


Vous-même, comme patron de presse, êtes-vous inquiet de la concurrence des images amateurs captées par téléphone ou diffusées par Internet ?

C'est pour moi, et je suppose pour tous les patrons de sociétés de production, une préoccupation essentielle : faire entrer mon entreprise dans le monde numérique. Etre capable, à partir d'une même idée, de décliner des programmes adaptés à chacun des supports. Par ailleurs, c'est vrai qu'une partie de notre travail, en tant que producteurs d'images, sera, dans l'avenir, de recevoir des images amateurs et de les labéliser par une contre-enquête et une vérification des sources. Cette révolution du numérique s'accompagne d'un redéploiement du marché publicitaire. Nous sommes dans une période de digestion, de réflexion, qui doit associer tout le monde, professionnels et public averti. C'est le rôle de ce festival d'y contribuer.


Dénominateur commun aux reportages, documentaires et fictions qui seront montrés au cinéma MK2 Bibliothèque à Paris lors de ce festival présidé par Jorge Semprun : "Les images du réel" : qu'entendez-vous par là ?

Toutes ces images visent à permettre de mieux comprendre l'actualité, la réalité, les phénomènes de société. Ce festival est une manifestation volontariste, parce qu'il se nourrit de la conviction qu'un citoyen mieux informé, mieux éduqué au décryptage de toutes ces images qu'il reçoit, est un citoyen averti, plus libre, plus responsable.


Vous tenez beaucoup à la dimension européenne du festival ?

Oui, parce que dans la bataille, la confrontation et l'affrontement des images, l'Europe doit constituer un pôle fort, grand producteur d'images face aux Etats-Unis et à l'Asie qui monte en puissance.

Propos recueillis par Macha Séry
Article paru dans l'édition du 24.05.07.

mardi 1 mai 2007

LEE Byeong-heon Cast in High Profile Japanese Film (2007/04/20)

LEE Byeong-heon Cast in High Profile Japanese Film (2007/04/20)


The cast of the Japanese film Hero has been complemented with Korean leading man Lee Byeong-Heon. LEE will play a Busan based elite South Korean detective opposite of the Japanese star Takuya Kimura.

LEE has become a favorite of Japanese audiences through the release of his popular and acclaimed films in Japan, including Kim Ji-woon's "A Bittersweet Life" (Dalkeomhan Insaeng, 2005) and Park Chan-wook's "JSA - Joint Security Area" (Gongdonggyeongbigooyeok JSA, 2000).

Hero is based on a hit Japanese television drama about a prosecutor with an own particular style for investigating crimes, played by Kimura. Kimura's character joins forces with LEE's character to solve a manslaughter case.

Kimura made an impressive feature film debut in last year's Love and Honour. Masayuki Suzuki is directing Hero. Filming has already started and the project is scheduled for a release in September. The television drama version of Hero holds the highest rating record for a drama in Japan.

Yi Ch'ang-ho (KOFIC)

Source : www.koreanfilm.or.kr... ( Anglais Coréen )

'Winter Sonata' Fever Continues in Japan (2007/04/20)

'Winter Sonata' Fever Continues in Japan (2007/04/20)


The blockbuster drama "Winter Sonata", credited for the Korean Hallyu boom in Japan, will be aired at a movie theater at Tokyo's Nakano Sun Plaza on May 6 & 7.

Screenings will occur three times each day.

The event will include a talk show with actor Jeong Dong-hwan and actress Song Ok-seok--who played the father and mother, respectively--of the male lead "Junsang", played by Bae Yong-joon.

Pianist Lee Ji-su, who helped with the drama's original soundtrack, will also perform along with a mini concert given by Seo Jin-young, who sang the theme for "Summer Scent", another of producer Yoon Seok-ho's four season-themed drama series.

Source : english.kbs.co.kr... ( Anglais )